Bien que la publication d’une affiche scientifique sur ces risques fasse grand bruit, trop peu de détails sur la méthodologie ont été dévoilés jusqu’à présent, nuance une chercheuse australienne.

Par Kaitlin Day, chargée de cours à l’Université Royal Melbourne Institute of Technology

Représentation du comcept de régime alimentaire restrictif Profession Santé logo 28/03/2024

Le jeûne intermittent a gagné en popularité ces dernières années en tant qu’approche diététique potentiellement bénéfique pour la santé.

Vous avez donc peut-être été surpris de voir les gros titres de la semaine dernière suggérant que cette pratique pourrait augmenter le risque de décès par maladie cardiaque.

Ces articles s’appuient sur des recherches récentes qui ont établi un lien entre une alimentation limitée dans le temps, une forme de jeûne intermittent, et un risque accru de décès par maladie cardiovasculaire ou cardiaque.

Que pouvons-nous donc tirer de ces résultats?

Et comment les comparer à ce que nous savons déjà sur le jeûne intermittent et les maladies cardiaques?

L’étude en question

La recherche a été présentée sous forme d’une affiche scientifique lors d’une récente conférence de l’American Heart Association.

L’étude complète n’a pas encore été publiée dans une revue révisée par des pairs.

Les chercheurs ont utilisé les données de l’Enquête nationale sur la santé et la nutrition (National Health and Nutrition Examination Survey, NHANES), une enquête de longue durée qui recueille des informations auprès d’un grand nombre de personnes aux États-Unis.

Ce type de recherche, connu sous le nom de recherche observationnelle, consiste à analyser de grands groupes de personnes afin d’identifier les relations entre les facteurs liés au mode de vie et les maladies.

L’étude couvre une période de 15 ans.

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