Par Clément Lechat
12/07/2023
Alexis Elbaz, neurologue et directeur de recherche à l’Inserm.
Cet effet protecteur était déjà observé chez les hommes, mais le peu d’analyses ciblant les femmes rendait impossible toute conclusion de leur côté.
Le risque de développer la maladie de Parkinson a été 25% moins élevé chez les femmes les plus actives de la cohorte E3N, comparé à celles qui sont les moins actives, d’après une étude de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm), des universités Paris-Saclay et Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines, ainsi que de l’Institut Gustave Roussy.
Les résultats, publiés dans Neurology en mai, montrent que cet effet bénéfique est détectable jusqu’à 20 ans avant le diagnostic de la maladie.
« Parkinson est 1,5 fois plus fréquente chez les hommes », rappelle Alexis Elbaz, neurologue, directeur de recherche à l’Inserm et l’un des auteurs de l’étude, ce qui explique selon lui le peu de données recueillies chez des femmes jusqu’à présent.
Le recours à cette cohorte française d’environ 100 000 participantes suivies depuis 1990 a donc été primordial pour repérer le maximum de cas. Sur une période de 29 ans, 1200 ont été identifiés.
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