Dr Patrick Laure | 08 mars 2024
Les femmes sont souvent moins engagées que les hommes dans le sport. Pourtant, elles obtiendraient des gains plus importants de réduction du risque de mortalité toutes causes et cardiovasculaire à doses équivalentes d’activité physique de loisirs.
En dépit de bénéfices démontrés pour la santé, une forte proportion de Français, surtout des femmes, déclare ne jamais, ou rarement, pratiquer une activité physique (AP), selon enquête Eurobaromètre 525 (2022) : 61 % des femmes et 54 % des hommes.
L’Organisation Mondiale pour la Santé recommande une quantité identique d’AP pour les deux sexes.
L’impact de cette absence de distinction sur les effets positifs pour la santé n’est pas clair.
De fait, il existe des différences liées au sexe dans les réponses physiologiques à l’AP, dans les seuils de tolérance à l’effort ou encore dans les capacités globales à l’exercice (endurance, force musculaire, etc.).
Dès lors, hommes et femmes ont-ils un degré de bénéfice comparable lorsqu’ils s’adonnent à une AP dans des conditions identiques de nature de l’activité, de fréquence, de durée et d’intensité ?
Une étude prospective sur plus de 400 000 américains
Pour répondre à cette question, des chercheurs sino-américains ont exploité les données de la National Health Interview Survey, conduite dans l’ensemble des États-Unis entre 1997 et 2017, en les croisant avec celles de l’Index national des décès jusqu’en 2019, soit un effectif de 646 279 personnes.
Ils ont exclu les participants déjà atteints d’une maladie coronarienne, d’un accident vasculaire cérébral, d’un emphysème, de BPCO ou de cancer, ceux qui souffraient de limitations dans les activités quotidiennes et ceux dont la santé s’est modifiée au cours des 2 premières années du suivi.
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