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Description générée automatiquement Dr Philippe Tellier | 23 septembre 2024

Une méta-analyse à l’échelle mondiale rapporte une association entre consommation de viande rouge, transformée ou non, et un surrisque de diabète de type 2. 

La production mondiale de viande a augmenté rapidement au cours des cinquante dernières années.

Sa consommation a suivi cette tendance dans un premier temps pour ralentir au cours de la dernière décennie, tout en continuant à dépasser les recommandations nutritionnelles optimales dans de nombreuses régions.

La consommation excessive de viande rouge a été associée à un risque accru de certaines maladies chroniques non transmissibles, dont le diabète de type 2, sans que le lien de causalité soit pour autant établi.

Plusieurs méta-analyses d’études prospectives plaident en faveur de cette association, le niveau de preuve restant modeste au point de susciter des conclusions contradictoires, alimentées par ailleurs par des biais divers et de possibles conflits d’intérêt.

L’hétérogénéité des études (le plus souvent réalisées en Europe ou en Amérique du Nord) et les facteurs de confusion potentiels multiples ne sont pas étrangers à la situation actuelle.

Dans le doute, la viande de volaille a souvent été considérée comme une alternative plus saine, cependant sans certitude absolue sur ses vertus théoriques.

Une nouvelle méta-analyse : vingt pays, 31 cohortes, près de deux millions de participants 

Une nouvelle méta-analyse aux contours plus larges donne une autre dimension au débat actuel, sans pour autant y mettre un terme.

Cette dernière a porté sur les données individuelles de participants recrutés dans 31 cohortes incluses dans le projet InterConnect, provenant des Amériques (n=12), de la Méditerranée orientale (n=2), de l’Europe (n=9), de l’Asie du Sud-Est (n=1) et du Pacifique occidental (n=7).

Pour lire la suite 🡺 La viande rouge est-elle diabétogène ? (jim.fr)

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