Publié le 30/05/2023
Les minorités sexuelles incluent lesbiennes, gays, bisexuels et autres identités non hétérosexuelles.
Elles représenteraient désormais plus de 10 % de la population générale dans de nombreux pays occidentaux, dont la France.
Des études antérieures ont établi que la prévalence des facteurs de risque cardiovasculaires était plus élevée au sein de ces minorités sexuelles que parmi les hétérosexuels.
Les mesures de prévention primaire vont viser les facteurs existants, mais l’idéal serait de s’opposer à leur apparition au travers d’une prévention d’amont dite primordiale qui corrigerait ou atténuerait les comportements les plus délétères.
Ces derniers sont au demeurant pris en compte dans certains outils développés dès 2010 par l’American Heart Association (AHA), tels le score de santé cardiovasculaire LS7 (Life’s Simple 7), qui inclut de fait sept paramètres modifiables et facilement accessibles : apports alimentaires, activité physique, exposition à la nicotine, indice de masse corporelle (IMC), glycémie à jeun, pression artérielle et la cholestérolémie totale.
En 2022, l’AHA a introduit un autre outil du même acabit, le LE8 (Life’s Essential 8) sous la forme d’un score à huit items qui intègre en plus le sommeil en termes de qualité et de quantité.
Plus les scores sont élevés, meilleur est l’état de santé cardiovasculaire.
Une cohorte suivie avec CONSTANCES
L’étude CONSTANCES (CONSulTANts des Centres d’Examens de Santé » porte sur une vaste cohorte composée de 200 000 participants âgés de plus de 18 ans recrutés au hasard dans 21 villes de France.
Elle est pilotée par l’Institut national de la santé et de la recherche médicale et la Caisse nationale de l’assurance maladie (CNAM).
Son objectif est de fournir des informations sur l’état de santé et ses déterminants à la fois de manière transversale et longitudinale, en prenant en compte la plupart de ses dimensions, dont l’orientation sexuelle semble bien faire partie.
Pour lire la suite = JIM.fr – La santé cardiovasculaire de certaines minorités sexuelles n’est pas optimale !
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