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Description générée automatiquement Dr Sylvain Beorchia | 29 mars 2024

Au cours des dernières années, des études épidémiologiques ont suggéré que l’aspirine à faible dose au long cours pourrait réduire de 27 % le risque de cancer colorectal (CCR).

Mais plusieurs travaux, dont une importante méta-analyse anglaise, sont venus remettre en doute l’intérêt de ce type de chimioprophylaxie, expliquant le changement de position de la commission des services préventifs des États-Unis (United States Preventive Services Task Force, USPSTF.

A l’inverse de 2016, celle-ci affirmait ainsi en 2022 que les preuves sont actuellement insuffisantes pour soutenir son utilisation dans la prévention primaire du CCR.

Une nouvelle grande étude norvégienne relance le débat en Europe.

Près de 600 000 norvégiens de plus de 50 ans sous aspirine à faible dose

Cette étude de cohorte a inclus 2 186 390 sujets, âgées de 50 ans ou plus résidant en Norvège entre 2004 et 2018 ; elle a comparé les données des registres nationaux sur les prescriptions de médicaments, la survenue de cancers et les facteurs sociodémographiques.

Au cours d’un suivi médian de 10,9 ans, 38 577 (1,8 %) ont reçu un diagnostic de CCR et 579 196 (26,5 %) personnes ont utilisé de l’aspirine à faible dose.

En comparant les individus qui prenaient de l’aspirine avec ceux qui n’en utilisaient jamais, on observe une réduction de 13 % du risque de CCR (HR 0,87).

L’association était plus forte pour le CCR métastatique (HR 0,79 ; IC à 95 % 0,74-0,84) que pour le CCR diagnostiqué à des stades précoces (régionalement avancé : HR 0,89 ; IC à 95 % 0,85-0,92 ; localisé : HR 0,93 ; IC à 95 % 0,87-1,00). ; P = 0,001).

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