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Description générée automatiquement Publié le 23/08/2023

La puberté précoce (PP) est caractérisée par un développement sexuel précoce avant l’âge de 8 et 9 ans chez les filles et les garçons respectivement, avec une prévalence 10 à 15 fois supérieure chez les filles.

La PP est suspectée d’être favorisée par une exposition aux perturbateurs endocriniens et son incidence a été retenue, comme étant un indicateur-clé à surveiller [1].

La forme la plus fréquente de la PP est la puberté précoce centrale idiopathique (PPCI).

Elle survient lorsque l’axe hypothalamo-hypophyso-gonadique est activé prématurément, provoquant une augmentation de la production d’hormones stéroïdiennes gonadiques.

Les enfants atteints de PP peuvent bénéficier d’un traitement par agoniste de l’hormone de libération de la gonadotrophine (GnRHa) pour stopper la progression de la puberté (l’hormone de libération des gonadotrophines est considérée comme stimulant la sécrétion de LH par l’hypophyse).

En France pour la période 2011-2013, le taux d’incidence national de la PPCI était de 2,68 [IC95 %: 2,55-2,81] pour 10 000 filles (1 173 nouveaux cas/an), et de 0,24 [0,21-0,27] pour 10 000 garçons (117 nouveaux cas/an) ; les estimations d’incidence de la PPCI en France sont comparables à celles d’autres études à l’étranger [2].

Doublement des cas de PP durant la pandémie Covid-19

Une étude conduite par une équipe de la clinique d’endocrinologie pédiatrique du Rady Children’s Hospital de San Diego (USA) avait pour objectif d’évaluer l’évolution entre les années prépandémiques et la période de la pandémie de Covid-19, de l’incidence des nouveaux cas de PP ayant bénéficié d’un traitement GnRHa dans cet hôpital [3].

Cette étude rétrospective a ainsi comparé le nombre de visites d’enfants nouvellement diagnostiqués avec une PP et traités par GnRHa pendant la pandémie (mai 2020 à avril 2021), et avant la pandémie (mai 2018 à avril 2019).

Les données cliniques et de maturation osseuse ont été évaluées, ainsi que les différences de délai entre le diagnostic et le début du traitement.

L’incidence de la PP nécessitant un traitement pendant les 5 années précédant la pandémie a également été examinée afin d’évaluer les tendances au fil du temps.

Au total, 92 enfants ont été inclus.

Pour lire la suite = JIM.fr – La puberté précoce en augmentation pendant la pandémie de Covid-19

Ou m’écrire à = gacougnolle@gmail.com