La présence de certains anticorps et bactéries dans le microbiome pourraient signaler l’apparition de la maladie bien avant que les premiers symptômes ne se manifestent.

Une femme est atteinte de polyarthrite rhumatoïde. Une image contenant Police, typographie, texte, Graphique

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La rédaction 14/11/2024

Environ 374 000 Canadiens et Canadiennes vivent aujourd’hui avec la polyarthrite rhumatoïde (PR), une maladie auto-immune chronique qui entraîne le système immunitaire à attaquer par erreur les parois des articulations des mains et des pieds, provoquant une inflammation et un gonflement douloureux.

Ses causes exactes ne sont pas établies – on sait toutefois que la génétique, les facteurs environnementaux, le tabagisme et l’obésité peuvent augmenter le risque de développer la maladie – et il n’existe à ce jour aucun traitement.

Cependant, une récente étude laisse entrevoir la possibilité de développer de nouvelles stratégies de prévention précoce.

Des chercheurs de l’Institut de recherche médicale de l’Université de Leeds, au Royaume-Uni, rapportent que certaines modifications du microbiome intestinal pourraient être liées au développement de la polyarthrite rhumatoïde.

Pour parvenir à ces conclusions, l’équipe du Dr Christopher Rooney a recruté 153 participants – 124 personnes présentant un risque de développer une PR, sept personnes ayant récemment reçu un diagnostic de cette maladie et 22 témoins en bonne santé – et suivi l’évolution de leurs microbiomes intestinaux pendant plus de 15 mois.

« Les personnes à risque de PR ont été définies par la présence d’anticorps anti-protéine citrullinée cyclique (anti-CCP) et de nouveaux symptômes musculo-squelettiques sans synovite clinique », précisent les auteurs dans leur étude1 récemment publiée dans la revue Annals of the Rheumatic Diseases.

Ces anticorps sont un type de protéine produite par le système immunitaire, généralement en réponse à une inflammation.

Au cours de l’étude, 30 des 124 participants à risque ont développé une polyarthrite rhumatoïde.

Parmi ces 30 personnes, les chercheurs ont noté que leur diversité microbienne était significativement réduite par rapport à celle des témoins sains, en particulier concernant les niveaux d’anticorps anti-CCP.

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