Par Jean-Benoit Legault, La Presse canadienne

Une mère allaite son bébé dans son lit. Profession Santé logo 19/09/2022

Une exposition à la pollution atmosphérique influence le développement de la flore intestinale d’un bébé pendant les six premiers mois de sa vie, ont constaté des chercheurs américains, ce qui pourrait ensuite avoir de multiples répercussions sur sa santé.

Un microbiote altéré pourrait notamment augmenter le risque pour l’enfant de souffrir d’allergies, d’obésité et de diabète.

Ces changements pourraient même interférer avec le développement de son cerveau, ont prévenu les chercheurs de l’Université du Colorado à Boulder.

« Les premières années de vie sont une étape cruciale du développement du microbiote intestinal, a dit le professeur Frédéric Raymond, de l’Université Laval.

Le microbiote est un peu comme une toile vierge qui va se constituer petit à petit (…) via l’environnement de l’enfant, via ce qu’il mange, via l’interaction avec les différentes personnes, notamment avec la mère, et la pollution atmosphérique pourrait jouer un rôle là-dedans de différentes manières. »

Les sous-produits des bactéries qui composent la flore intestinale peuvent influencer des facettes aussi diversifiées de la santé que l’appétit, l’immunité et la cognition.

Ils ont aussi été associés à des problèmes de santé chroniques.

Les chercheurs américains ont étudié une centaine de bébés d’origine hispanique qui avaient été principalement allaités. Ils ont ensuite utilisé leur code postal pour mesurer leur exposition à la pollution atmosphérique, notamment aux particules ultra-fines PM2.5 et PM10 (produites entre autres par les usines et les chantiers de construction) et au dioxyde d’azote (qui est surtout produit par les voitures).

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