Stephen Wade, Associated Press – 24/01/2025
Si vous pensez que la physiothérapie concerne seulement la rééducation après une intervention chirurgicale ou un accident, détrompez-vous.
Pour la grande majorité des gens, consulter un physiothérapeute devrait être une question de prévention, d’évaluation de routine et de maintien en bonne santé.
« Nous sommes le secret le mieux gardé des soins de santé », confie Sharon Dunn, ancienne présidente de l’Association américaine de physiothérapie (APTA), à l’Associated Press.
Roger Herr, actuel président de l’APTA, et Gammon Earhart, doyen associé pour la physiothérapie à la faculté de médecine de l’université de Washington à Saint-Louis, font écho à son message de prévention.
« Nous devons changer notre image en sortant de nos silos, de nos cliniques de briques et de mortier », estime Sharon Dunn, qui enseigne à l’Université de Saint-Louis.
L’image de la profession a tendance à être unidimensionnelle.
Votre médecin vous oriente vers un physiothérapeute car vous avez subi une opération au genou, parce que votre dos ne cesse de faire des siennes ou bien à cause d’une blessure.
Vous allez le voir plusieurs fois, vous obtenez une évaluation puis vous sortez de l’hôpital avec des exercices à faire et des conseils sur la façon de bouger plus efficacement.
« C’est une grande partie du travail des physiothérapeutes », confirme Gammon Earhart.
« Mais je pense que beaucoup de gens ne comprennent pas complètement notre rôle.
Ils pensent que lorsqu’ils ont un problème médical majeur, le physiothérapeute va les masser jusqu’à ce qu’ils se sentent mieux. Ce n’est pas le cas. »
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