Par Jean-Benoit Legault, La Presse canadienne
10/11/2022
L’équipe dit avoir fabriqué, avec de l’ADN, une nouvelle classe de transporteurs de médicaments 20 000 fois plus petits qu’un cheveu humain. (Photo Getty Images)
La nanotechnologie pourrait bientôt permettre aux médecins de s’attaquer avec encore plus de précision et d’efficacité au cancer, démontrent deux nouvelles études, dont une qui a été réalisée à Montréal.
Dans une étude publiée par le journal scientifique Nature Communications, une équipe de l’Université de Montréal explique ainsi avoir fabriqué, avec de l’ADN, une nouvelle classe de transporteurs de médicaments 20 000 fois plus petits qu’un cheveu humain.
Ces transporteurs, a expliqué le professeur de chimie Alexis Vallée-Bélisle, reproduisent ce que l’organisme fait tout naturellement, par exemple quand les globules rouges acheminent l’oxygène jusqu’aux cellules qui en ont besoin.
« Les nanotechnologies « humaines », par rapport aux nanotechnologies qui ont été développées par la nature, sont vraiment, vraiment en retard, de plusieurs dizaines, peut-être même de centaines d’années », a dit M. Vallée-Bélisle, qui est aussi le titulaire de la Chaire de recherche du Canada en bio-ingénierie et bionanotechnologie.
Le doctorant Arnaud Desrosiers a mis au point deux transporteurs d’ADN, a-t-on expliqué par voie de communiqué: l’un pour la quinine, un antipaludéen, et l’autre pour la doxorubicine, un médicament couramment employé pour traiter le cancer du sein et la leucémie.
M. Desrosiers a ensuite démontré que ces transporteurs artificiels pouvaient être facilement programmés pour délivrer et maintenir une concentration précise de médicament.
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