Publié le 06/10/2022
En raison du vieillissement de la population, l’incidence des cancers devrait augmenter considérablement au cours des prochaines décennies.
La chimiothérapie anti-cancéreuse est presque exclusivement administrée par voie intraveineuse (IV), générant d’importantes contraintes de coût et d’organisation hospitalière.
Le développement d’une chimiothérapie efficace, moins coûteuse et plus confortable pour le patient révolutionnerait le traitement du cancer.
Bien que l’administration sous-cutanée (SC) ait le potentiel de répondre à ces critères, elle ne peut pas être appliquée à la plupart des anticancéreux pour des raisons de toxicité locale.
Une équipe française a mis au point une nouvelle approche pour l’administration SC de chimiothérapies anticancéreuses irritantes/vésicantes grâce à la conception de promédicaments polymères hydrophiles.
Développement pré-clinique
Le médicament anticancéreux paclitaxel (Ptx), largement utilisé en clinique (Taxol®), a été choisi en raison de sa forte hydrophobicité et de ses propriétés vésicantes, facteurs favorisant la nécrose au site d’injection.
Le polyacrylamide (PAAm) a été choisi parmi les polymères utilisés en nanomédecine en raison de ses propriétés physicochimiques, pharmacocinétiques et d’accumulation tumorale favorables.
Le PAAm est un polymère non chargé, hautement soluble dans l’eau et biocompatible. Ptx a été lié à PAAm via un lieur clivable positionné sur son groupe hydroxyle C2′, générant des promédicaments inactifs à base de Ptx.
Les caractéristiques de ces promédicaments empêchent la libération précoce du principe actif dans le tissu SC, favorisent leur diffusion dans tout le tissu SC et leur absorption dans les capillaires sanguins/lymphatiques, et permettent au médicament d’être libéré dans la circulation sanguine où il peut exercer son activité thérapeutique.
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