Accueil Course au large Route du Rhum
Malgré des moments difficiles – notamment un abandon pendant le dernier Vendée Globe – le skipper Nicolas Troussel et son équipe ont toujours eu le soutien de leur sponsor : la société de placements financiers Corum.
Un partenaire dirigé par un passionné de voile qui vient d’ailleurs de prolonger son contrat avec Nicolas Troussel jusqu’à début 2025, c’est-à-dire après le prochain Vendée Globe. Deuxième volet de l’entretien (2/2).
L’Imoca de Nicolas Troussel lors de la Transat Jacques Vabre 2021. | CORUM L’ÉPARGNE
Jacques GUYADER/Ouest-France. Modifié le 15/03/2022 à 17h49
Nicolas Troussel, la Route du Rhum, c’est un rendez-vous que vous convoitez ?
Nicolas Troussel : Oui, c’est certain, mais aujourd’hui, je n’en suis pas là.
Mes objectifs sont d’abord la Bermudes 1000 et ensuite la Vendée Arctique.
Évidemment que l’on part toujours pour gagner, mais bon…
Et il y a aussi la sélection pour le Vendée Globe, par le nombre de milles, et ça rentre en ligne de compte.
Si on travaille bien, on aura un bon bateau en 2024
Vous n’êtes pas envieux des 13 ou 14 skippers qui lancent un bateau neuf ?
Nicolas Troussel : Non, du tout. Moi je suis déjà content que ça continue et de pouvoir aller jusqu’au Vendée Globe. Et je suis bien entouré donc si on travaille bien, on aura un bon bateau en 2024.
Autant vous étiez dans un timing très tendu pour le Vendée Globe 2020, cette fois-ci vous devriez être bien plus dans les temps…
Nicolas Troussel : Oui c’est sûr. Et le temps de mise au point sur ces bateaux est si long que ce sera un vrai atout d’en bénéficier.
Il n’y a pas de recette parfaite en voile. Comme en foot d’ailleurs, ce n’est pas parce que vous alignez Neymar Messi et Mbappé que vous êtes sûr de gagner (interview réalisée avant le match Real-PSG), il faut surtout que l’alchimie opère.
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