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Élu marin de l’année 2022 pour sa belle année couronnée par un titre de champion du monde de Laser, Jean-Baptiste Bernaz a désormais les yeux rivés sur un seul objectif : une médaille aux Jeux olympiques de Paris 2024. L’athlète revient sur son parcours qui n’a pas toujours été un long fleuve tranquille.
Jean-Baptiste Bernaz sacré marin de l’année 2022, le 2 décembre à l’Olympia. | JEAN-MARIE LIOTVoir en plein écran
Propos recueillis par Loïc MADELINE.Publié le 08/12/2022 à 18h37
Voiles et Voiliers : Tu t’attendais à ce titre malgré la concurrence du vainqueur du Rhum ?
Jean-Baptiste Bernaz : Nous sommes en France où la course au large occupe beaucoup de place, c’est difficile pour la voile olympique. C’est très compliqué de comparer les gars qui font un jibe par jour avec ceux qui font des parcours d’une heure et d’autres qui ne font que du travers, comme en planche à voile. C’est un trophée qui met en valeur la personne qui a fait une belle année et je suis flatté que le public et le jury aient estimé que j’ai fait une très belle année. Je suis convaincu que c’est mon cas. Maintenant, Charles (Caudrelier, ndlr) en a fait une très bonne aussi, il a fait une très belle Route du Rhum, il y en avait d’autres qui méritaient également d’être distingués.
Voiles et Voiliers : Cela représente une super exposition de ta discipline. Pourquoi vient-on au Laser ?
Jean-Baptiste Bernaz : Pour répondre à la question, il faut remonter à l’époque où je me suis mis au Laser. J’avais vu la Coupe de l’America à la télé et j’ai rêvé de Coupe de l’America immédiatement, c’était chez David Ginola, pour la petite histoire, et il m’avait invité à la voir. C’était de nuit, c’était la Coupe qui se disputait à San Diego. Je me tourne vers…
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