Actualités – publiée le 5/11/2023 par Équipe de rédaction Santélog
Fertility and Sterility
Ce n’est pas la première étude à suggérer que son usage excessif épuise le sperme.
Cette équipe de l’UNIGE (Université de Genève) confirme aujourd’hui une association entre l’utilisation du mobile et la qualité du sperme, chez les hommes jeunes.
Des données publiées dans la revue Fertility and Sterility qui apportent une motivation supplémentaire à faire du mobile un usage raisonné.
Les rayonnements électromagnétiques émis par les téléphones portables affectent-ils la qualité du sperme ?
La question mérite d’être reposée car si différents facteurs environnementaux, dont des facteurs liés au mode de vie ont été proposés pour expliquer la baisse de la qualité du sperme observée ces 50 dernières années, le rôle du smartphone reste encore à démontrer.
L’équipe de l’UNIGE en collaboration avec des collègues du Swiss TPH) répond en couvrant en effet plus d’une décennie de données sur les effets des téléphones portables sur la qualité du sperme.
La qualité du sperme est déterminée par l’évaluation de paramètres tels que la concentration en spermatozoïdes, le nombre total de spermatozoïdes, la motilité des spermatozoïdes et la morphologie des spermatozoïdes.
Selon les valeurs établies par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), un homme mettra probablement plus d’un an à concevoir un enfant si sa concentration de spermatozoïdes est inférieure à 15 millions par millilitre.
Les chances de grossesse diminuent si la concentration de spermatozoïdes est inférieure à 40 millions par millilitre.
D’autres études ont montré que la qualité du sperme a diminué de manière continue ces 50 dernières années, le nombre de spermatozoïdes étant passé d’une moyenne de 99 millions de spermatozoïdes par millilitre à 47 millions par millilitre.
Des facteurs environnementaux dont les perturbateurs endocriniens, les pesticides, l’exposition aux radiations mais aussi de mode de vie (alimentation, alcool, stress, tabagisme) ont été évoqués.
La nouvelle étude, transversale est basée sur les données de 2.886 hommes jeunes, âgés de 18 à 22 ans, recrutés entre 2005 et 2018.
Les participants ont renseigné leurs habitudes de vie, leur état de santé général et la fréquence à laquelle ils utilisaient leur téléphone, ainsi que l’endroit où ils le rangeaient lorsqu’ils ne l’utilisaient pas.
L’analyse révèle :
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