DERMATOLOGIE SEXOLOGIE – Par Brigitte Blond le 13-01-2023
Les infections sexuellement transmissibles (IST), dont le VIH et les hépatites, font l’objet d’une actualisation de leurs recommandations.
Le volet le plus avancé concerne les infections à papillomavirus.
Parmi les nouveautés, on note aussi la possibilité d’une prévention contre le gonocoque, et la prise en charge des infections par le Monkeypox.
Pour toutes les infections sexuellement transmissibles, les éléments de prévention sont connus et la population cible sensiblement la même, ce qui justifie la logique scientifique et institutionnelle à coordonner les actions de recherche, souligne le Dr Sébastien Fouéré, chef de l’unité de dermatologie génitale et des infections sexuellement transmissibles (IST) à l’Hôpital Saint Louis (Paris) et coordinateur du volet IST des recommandations de prise en charge, actuellement en cours d’actualisation, qui a fait un point d’étape sur ce texte.
Ce document qui abordera diagnostic, épidémiologie et traitements, est élaboré sur une saisine du Ministère de la Santé et labellisé par la Haute Autorité de Santé (HAS).
HPV : de nombreuses idées reçues
Le volet le plus avancé est celui consacré aux infections à papillomavirus (HPV).
Il devrait être mis en ligne début 2023.
En France chaque année, si l’on déplore 7 000 cancers liés aux papillomavirus, au moins 50 000 femmes, et autant d’hommes, sont touchés par des condylomes anogénitaux.
Beaucoup de fausses croyances nuisent à la prise en charge.
Les papillomavirus (HPV) sont des virus double brin (environ 200) à tropisme cutanéo-muqueux, extrêmement bien adaptés au système immunitaire de l’hôte…
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