CANCÉROLOGIE GYNÉCOLOGIE-OBSTÉTRIQUE

Par Alexandra Verbecq le 29-10-2022

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Explorer la sphère anale dans un contexte de lésions gynécologiques à papillomavirus permet de dépister un éventuel cancer de l’anus à un stade précoce et curable, mais aussi des lésions précancéreuses ou encore des condylomes acuminés anaux à un stade précoce.

« Un cancer anal de grade 1 dépisté à un stade précoce guérit dans plus de 95 % des cas versus moins de 50% pour les grades 4.

D’autre part, pour un cancer < 2 cm, une exérèse chirurgicale suffit.

Il n’est pas nécessaire de mettre en place un traitement par radio-chimiothérapie dont les séquelles sont compliquées à gérer », introduit la Dre Anne Laurain, hépato-gastro-entérologue (Hôpital Bichat).

Dans un contexte de lésions gynécologiques à papillomavirus (HPV), le risque de cancer de l’anus reste rare.

Il est de 2,5 / 100 000 / an dans la population générale, de 4 à 8 / 100 000 / an chez les patientes avec antécédents de CIN2-3 et de 9 / 100 000 / chez celles avec antécédents de cancer du col.

Mais il augmente en cas d’antécédent de cancer vulvaire à 48 / 100 000 / an.

« Une méta-analyse intéressante (Gary M. Clifford et al., Int. J. Cancer 2021) indique le risque de cancer de l’anus en fonction de différentes populations à risque, stratifiées sur l’âge.

Les femmes les plus à risque sont d’abord celles transplantées d’organes depuis plus de dix ans et celles avec des antécédents de cancer de la vulve ou des lésions précancéreuses.

Ensuite viennent les femmes > 45 ans vivant avec le VIH puis celles avec des antécédents CIN2-3 qui ont un sur-risque après 60 ans », précise la médecin.

Pour lire la suite 🡺 HPV : quand et comment explorer la sphère anale | egora.fr

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