Actualités – publiée le 29/11/2024 par Équipe de rédaction Santélog
Science
Les horloges circadiennes moléculaires du cerveau et des tissus musculaires se coordonnent et leur synchro est nécessaire pour maintenir les muscles en bonne santé et permettre le fonctionnement musculaire au quotidien, révèle cette recherche menée à Université Pompeu Fabra (UPF, Barcelona).
Les conclusions, publiées dans la revue Science, constituent des pistes précieuses pour mieux comprendre les effets de la perturbation circadienne sur la santé musculaire, notamment avec l’âge : sans coordination avec le cerveau, le muscle fond.
On savait déjà que le « réseau d’horloge moléculaire circadienne » est crucial pour la physiologie quotidienne et le maintien de la santé.
On pense que ce réseau – qui s’étend dans toutes les cellules du corps – est organisé et coordonné hiérarchiquement par le noyau suprachiasmatique (SCN) du cerveau, qui reçoit des signaux lumineux quotidiens et synchronise toutes les horloges circadiennes indépendantes dans tout le corps.
Cependant, les horloges tissulaires périphériques peuvent également recevoir et répondre de manière autonome à des signaux externes spécifiques.
Les mécanismes qui sous-tendent cette organisation circadienne et leur rôle dans le maintien de la fonction physiologique et de la santé ne sont pas entièrement compris.
De précédentes recherches ont montré que les souris dépourvues du gène d’horloge Bmal1 présentent une perturbation de l’horloge musculaire, un vieillissement prématuré et une perte voire une fonte musculaire.
La perturbation de la synchronisation muscle-cerveau induit une fonte musculaire
L’étude est menée sur une souris modèle de perturbation circadienne, privée de l’expression du gène d’horloge Bmal1 mais au sein de laquelle les scientifiques étaient toujours capables de reconstituer la fonction de Bmal1 dans un tissu spécifique de leur choix.
Pour lire la suite 🡺 HORLOGE BIOLOGIQUE : Le muscle n’est rien sans le cerveau | santé log
Ou m’écrire à 🡺 gacougnolle@gmail.com