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La double médaillée olympique en RS:X Charline Picon va tenter de se qualifier pour représenter la France aux Jeux olympiques 2024.

En 49er FX cette fois, une toute nouvelle discipline pour elle impliquant un nouveau départ avec son binôme, Sarah Steyaert.

L’athlète se livre sur ce nouveau défi, sur sa vie de maman et d’athlète haut niveau, mais aussi sur une période sombre de sa vie dont elle a fait une force.

Deuxième volet de notre entretien grand format Anticyclone.

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2016, Jeux olympiques de Rio : c’est la médaille d’or pour Charline Picon ! | SAILING ENERGY

Laurène COROLLER. Modifié le 14/08/2023 à 09h39Publié le 14/08/2023 à 06h30

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GRAND FORMAT. Charline Picon : « J’ai lutté contre la dépression… » (2/2) (ouest-france.fr)Bas du formulaire

Retrouvez ici la première partie de cette interview

Voiles et Voiliers : Certains athlètes, comme Marie Riou, s’orientent vers d’autres supports.

Vous vous imaginez parfois votre reconversion hors du circuit olympique ?

Charline Picon : Non. Je suis complètement dingue des Jeux par l’émotion que ça procure (elle marque une pause).

Ce que j’ai vécu à Rio et Tokyo, mais aussi à Londres même si c’était une déception, un échec, c’était une expérience de vie qui m’a fait grandir et a entraîné mes réussites.

Je suis habituée à l’émotion que cela peut procurer, que ce soit dans un sens ou dans l’autre.

À Londres, j’étais à genoux sur le parking au bout de quatre jours de régate.

Mon entraîneur m’a demandé si je m’étais fait mal, mais j’étais seulement très déçue.

C’était dur, mais cela fait partie des images du sport.

Il y a la victoire, magique, mais l’échec est aussi une belle émotion du sport (elle poursuit, en sanglots).

Ce n’est pas facile à vivre sur l’instant. On est aussi incapable de regarder les images de Rio sans pleurer, que ce soit avec mon conjoint, ma famille.

Les Jeux, c’est 16 ans de ma vie et ça m’a fait grandir.

Voiles et Voiliers : Le regard que vous avez sur la photo lors de la cérémonie des médailles en dit long d’ailleurs…

Charline Picon : C’est beaucoup d’investissements, beaucoup de sacrifices…

Mon conjoint gère tout quand je ne suis pas là. Comme le conjoint de Sarah.

Ils sont prêts à gérer tout ça nous (elle marque à nouveau une pause).

Je n’ai jamais vécu une olympiade où rien que la sélection, c’est un dossier.

Je n’ai pas envie de passer à côté de ces Jeux. Quand je dis que ça va être magique, c’est que je le sais.

Même si je sais que depuis le début de ce projet, on s’est…

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