Publié le 17/08/2023
Les auteurs de la présente revue rappellent que d’ici 2032, selon les estimations des registres de données de santé Suédois, près de 30 % des adultes de plus de 45 ans auront un diagnostic d’arthrose.
Bien que sa prévalence soit plus faible que pour les membres inférieurs, l’arthrose des membres supérieurs peut également entrainer un handicap fonctionnel majeur.
L’arthrose gléno-humérale (GH) (Omarthrose) est l’étiologie la plus fréquente d’arthropathie gléno-humérale qui est plus rarement due à une maladie auto-immune, une infection ou une origine microcristalline. L’arthrose de l’épaule est attribuée à l’âge mais peut être associée à un antécédent de traumatisme.
Un antécédent de luxation de l’épaule entraînait une probabilité 19 fois plus élevée de développer une omarthrose.
La rupture de la coiffe des rotateurs et l’instabilité chronique sont également des facteurs de risque.
Le traitement, initialement conservateur, n’a été que peu évalué.
Du point de vue chirurgical, aux Etats-Unis, c’est l’arthroplastie totale anatomique de l’épaule qui est la plus courante (la prothèse reproduit l’anatomie articulaire avec une cupule glénoïdienne concave et une sphère humérale convexe).
L’hémi-arthroplastie ne remplace que la tête humérale et est moins utilisée car donnerait des résultats moins favorables à long terme.
La prothèse totale inversée de l’épaule, dans laquelle une sphère glénoïdienne convexe et une cupule humérale concave sont implantées, est considérée comme très efficace sur la douleur et la fonction chez les patients souffrant d’omarthrose associée à des lésions rompues de la coiffe des rotateurs.
Une revue systématique de 2011 a montré des taux de complications de cette prothèse d’environ 24 % et 10 % de ré-opérations.
Pour lire la suite = JIM.fr – Grâce à cette revue narrative, vous saurez tout sur l’arthrose des membres supérieurs
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