FRANÇOIS GRENIER Journaliste / 100° Le 13 juillet 2017
- ACTIVITÉ PHYSIQUE / GESTION DES COMMOTIONS CÉRÉBRALES: LE…
ACTIVITÉS SPORTIVES
Gestion des commotions cérébrales: le gouvernement lance son protocole en ligne
Dans le but de minimiser les impacts des commotions cérébrales et de favoriser une reprise sécuritaire des activités intellectuelles, physiques et sportives, le gouvernement du Québec met en ligne son protocole de gestion des commotions cérébrales.
L’annonce a été faite par le ministre de l’Éducation, du Loisir et du Sport et ministre de la Famille, M. Sébastien Proulx, qui a déclaré : « Que vous soyez un entraîneur, un enseignant, un parent ou un professionnel de la santé, tout le monde a un rôle à jouer lorsque survient une commotion cérébrale. Nous espérons que cet outil permettra de sensibiliser davantage de personnes et ainsi de réagir adéquatement à la suite d’un incident. »
Le but de ce protocole est d’uniformiser et de simplifier les étapes à la suite d’un incident, en plus de créer un espace commun de discussion, de mobilisation et de concertation. Ce document comprend des procédures, des outils de référence et une fiche de suivi pour reconnaître les signes et symptômes d’une possible commotion cérébrale. Il propose en outre des mesures destinées à prévenir l’aggravation de la blessure au cerveau et encadrer la reprise graduelle des activités intellectuelles, physiques et sportives.
Principe de prudence
En matière de commotion cérébrale, avérée ou soupçonnée, il faut s’en tenir au principe de prudence, a souligné Gaétan Barrette, ministre de la Santé et des Services sociaux. C’est d’ailleurs le sens de la double mise en garde qui chapeaute le document :
- Le présent protocole ne permet pas de diagnostiquer une commotion cérébrale et ne remplace pas un avis médical.
- Comme les connaissances scientifiques sont en constante évolution, ce document sera sujet à des mises à jour. Assurez-vous d’avoir en votre possession la plus récente version.
Donc, en tout temps, tous doivent faire preuve de vigilance et de prudence. C’est la règle cardinale dès que survient un accident à la tête.
« Même en l’absence de signes et de symptômes, rappelle Gaétan Barrette, toute personne chez qui on suspecte une commotion cérébrale doit être retirée du jeu et éviter de faire une activité à risque pour une période minimale de 48 heures. »
Au Québec, on bouge !
L’élaboration du protocole de gestion des commotions cérébrales est l’élément central du Plan d’action pour la prévention et la gestion des commotions cérébrales liées à la pratique d’activités récréatives et sportives. Cette mesure s’inscrit également dans l’esprit de la Politique de l’activité physique, du sport et du loisir Au Québec, on bouge !
De plus, en vertu des prescriptions du protocole, différentes mesures seront mises de l’avant :
- Actions de sensibilisation
- Programme de formation
- Changements organisationnels pour une gestion plus efficace des commotions cérébrales
En bref
Le protocole :
- Précise les moments clés où une évaluation médicale est nécessaire.
- Définit les rôles et les responsabilités des différents acteurs impliqués.
- Comprend une fiche de suivi pour faciliter la collecte et la transmission de l’information pertinente à la personne blessée, aux parents, au personnel médical ainsi qu’aux intervenants des milieux scolaire et sportif.
Source : Ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur
Protocole de gestion de commotions cérébrales
François Grenier JOURNALISTE / 100°
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Commotions cérébrales
Vous pouvez dès maintenant consulter le Protocole de gestion des commotions cérébrales et sa fiche de suivi.
Les effets bénéfiques d’un mode de vie physiquement actif sur la condition physique, la santé physique et mentale, et même la réussite scolaire sont bien connus.
En revanche, il faut reconnaître que la pratique d’activités physiques peut comporter des risques de blessure, notamment de commotion cérébrale.
Lorsque ce type de blessure survient, il importe d’appliquer des procédures reconnues pour leur efficacité en matière de prévention et de gestion. Pour ce faire, les participants, les parents de mineurs et le personnel d’encadrement (entraîneurs, officiels, enseignants, accompagnateurs, etc.) doivent connaître leurs rôles et responsabilités et être outillés pour :
- identifier les signes et les symptômes;
- prévenir ce type de blessure;
- gérer un cas de commotion cérébrale.
La démarche proposée s’inspire des travaux du Groupe de travail sur les commotions cérébrales (GTCC), des outils de l’Institut national d’excellence en santé et en services sociaux (INESSS), des discussions tenues avec les représentants du milieu de la santé ainsi que de la déclaration consensuelle de Berlin (2017).