Actualités – publiée le 21/03/2024 par Équipe de rédaction Santélog
The Lancet
Cette très large étude menée sur les données du Global Burden of Disease, Injuries, and Risk Factors Study (GBD) 2021 constate des baisses spectaculaires des taux de fécondité mondiaux et prédit une transformation de fond des modèles démographiques mondiaux d’ici 2100.
Des conclusions, publiées dans le Lancet, qui révèlent, entre autres tendances préoccupantes, que d’ici 2050, plus des trois quarts des pays n’auront pas des taux de fécondité suffisamment élevés pour maintenir la taille de leur population au fil du temps.
L’analyse prévoit des changements prononcés dans la répartition mondiale des naissances, leur part doublant presque dans les régions à faible revenu, passant de 18 % en 2021 à 35 % en 2100.
L’Afrique subsaharienne devrait représenter 1 enfant sur 2 né sur la planète d’ici 2100.
Les chercheurs suggèrent que pour maintenir au moins partiellement l’équilibre de la natalité dans le monde, un meilleur accès aux contraceptifs et à l’éducation sur la reproduction pourrait permettre de réduire les taux de natalité dans les pays à plus faible revenu, tandis que dans les économies à faible fécondité et à revenu élevé, il s’agirait de mettre en œuvre des politiques de soutien aux parents et à favoriser l’immigration.
Ces changements radicaux de fécondité et de natalité impliquent des menaces émergentes pesant sur les économies, la sécurité alimentaire, la santé, l’environnement et la sécurité géopolitique, et plus largement, ils vont, notent les chercheurs, « transformer notre façon de vivre ».
Plus globalement, le monde se dirige vers avenir de faible fécondité.
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