Aurélie Haroche | 22 novembre 2024
Paris – Ces derniers jours ont été marqués par l’annonce de plusieurs médias majeurs de leur choix de quitter X.
Après The Guardian, ce fut ainsi par exemple cette semaine le tour de Ouest France.
Du côté du monde universitaire, les annonces de suspension et de suppression de compte se multiplient également et plusieurs de ces décisions concernent des facultés scientifiques et de médecine.
Ce 5 novembre, par exemple, la faculté de médecine de Nancy faisait ses adieux au sulfureux réseau social.
A Aix Marseille, dont la mue remonte à l’année dernière, le président de l’université Éric Berton, expliquait dans le Parisien : « Une présence sur X est incompatible avec notre mission de diffuser de la connaissance, du développement de l’esprit critique et du développement des savoirs !
Ça ne correspondait pas du tout à notre vision et je ne voulais pas que l’image d’Aix Marseille Université soit plus longtemps associée à ce réseau ».
La personnalité du patron de X, Elon Musk, fervent partisan du futur nouveau président des Etats-Unis Donald Trump est le catalyseur de cette nouvelle vague de départ, qui a été initiée au moment du rachat de l’ancien Twitter par l’entrepreneur milliardaire.
Twitter, c’est fini et pourtant…
Pourtant, Twitter fut pendant longtemps un espace d’information et de communication privilégié pour de nombreux scientifiques et médecins.
Bien plus rapidement que n’importe où ailleurs, il était possible de disposer sur ce réseau de décryptages précieux sur des innovations médicales et scientifiques, d’entretenir des discussions de qualité avec des experts.
Les premières heures de l’épidémie de Covid ont notamment été une période pendant laquelle, même si les fausses informations ont proliféré, Twitter a manifesté sa force sans pareille quant à la circulation immédiate de données indispensables (ne serait-ce que pour le suivi de la propagation du virus).
Pour lire la suite 🡺 Faut-il quitter X ou continuer à vouloir le soigner ?
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