Actualités – publiée le 28/01/2023 par Équipe de rédaction Santélog
Nature Communications
En identifiant des changements épigénétiques liés à l’exercice, cette étude menée à la Washington State University documente une signature ou un marqueur de sa pratique, renforce encore les preuves de ses effets mais suggère aussi que ses bénéfices sont durables et héréditaires.
Ces travaux, publiés dans la revue Nature Communications, montrent que l’exercice peut modifier les molécules du corps humain qui influencent l’expression de nos gènes.
Ces changements « épigénétiques » sont des changements moléculaires, qui modifient l’expression des gènes mais pas la séquence d’ADN.
Alors que des caractéristiques épigénétiques associées au risque métabolique ont déjà été documentées, l’étude suggère que si des jumeaux identiques ont bien sûr la même génétique, ces marqueurs épigénétiques de la maladie métabolique sont fortement influencés par la pratique de l’exercice.
L’étude est donc menée sur des jumeaux, dont un était plus actif physiquement que l’autre. Ce jumeau-là est non seulement confirmé comme moins vulnérable aux troubles métaboliques -car son IMC et son tour de taille sont généralement moins élevés- mais son épigénome est également différent et caractéristique. L’analyse est effectuée à partir d’écouvillons de joues de 70 paires de jumeaux identiques dont les données d’activité physique ont été recueillies à plusieurs reprises, via tracker, sur la période de suivi de 2012 à 2019. Les données de tour de taille et les indices de masse corporelle (IMC) des participants ont également été relevées.
L’analyse des écouvillons révèle des différences épigénétiques ;
Pour lire la suite 🡺 EXERCICE : Il laisse son empreinte épigénétique bénéfique | santé log (santelog.com)
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