Accueil Course au large Route du Rhum
Au lendemain de l’arrivée des trois premiers Ultim sur la Route du Rhum, Ouest-France est parvenu à réunir en exclusivité, pour Anticyclone, les cinq armateurs de la Classe Ultim.
Installés dans le jardin de l’hôtel qui recevait le petit monde la course au large, ils se sont prêtés au petit jeu de la vérité.
Au menu : la maturité de la classe, les risques du solitaire, la polémique du mode de gouvernance, et, bien sûr, l’affaire Gabart…
Les cinq administrateurs de la classe Ultim réunis par le journal Ouest-France à Pointe-à-Pitre (Guadeloupe). Patricia Brochard ( Sodebo ), Emmanuel Bachellerie, directeur général d’Ultim Sailing, Thierry Bouvard (directeur du sponsoring et du mécénat Banque Populaire), Cyril Dardashti (team manager Gitana) et Samuel Tual (président d’Actual). | DAVID ADEMAS / OUEST-FRANCE
Jacques GUYADER et Raphaël BONAMY/OUEST-FRANCE. Publié le 01/12/2022 à 12h10
Rendez-vous avait été pris en fin d’après-midi dans les jardins de la Créole Beach, le luxueux hôtel où est logée une grande partie des équipes organisatrices de la Route du Rhum, des teams et d’une partie des médias.
Patricia Brochard, co-Pdg de Sodebo et présidente de la Classe Ultim 32/23 s’était chargée de faire venir tous ses confrères armateurs, et membres de droit.
Une grande première que de pouvoir les avoir tous sous la main pour un entretien collectif et exclusif. Pour Anticyclone, la nouvelle rubrique de course au large partagée avec Voiles et Voiliers, Ouest-France a pu les questionner sur tous les dossiers du moment. Et aucun n’a délivré de langue de bois.
Examen de passage réussi ?
Vous les armateurs considérez-vous qu’avec 100 % de vos bateaux à l’arrivée, vous avez réussi votre pari ?
Cyril Dardashti (Gitana) : On n’est pas sur du 100 % aujourd’hui seulement : cela fait déjà deux ans que les bateaux arrivent et montrent qu’ils sont fiables.
Samuel Tual (Actual) : Oui et avec des performances élevées.
Ça ne veut pas dire que le risque zéro n’existe pas et que ça n’arrivera jamais, mais il y a un travail de fond qui a été fait.
Emmanuel Bachellerie (Ultim Sailing, Mieux) : Il y a quatre bateaux très performants, un bateau performant et un qui l’est moins, et ces bateaux cohabitent sereinement.
Il y a de l’échange entre les teams et la réflexion que l’on a en commun, tient compte de cette situation…
Patricia Brochard (Sodebo) : En tout cas, sur cette Route du Rhum, cela a offert un superbe spectacle.
Et c’est juste la révélation de ce que ces bateaux sont capables de faire.
Je rappelle que les trois premiers ont battu le record établi par Francis Joyon en 2018.
Sam Tual : Il y a des bateaux très performants et aussi un bateau, Actual, avec un fort potentiel de développement, en évolution permanente avec un objectif sur le tour du monde…
Thierry Bouvard (Banque Populaire) : Et là, on est sur un sprint, mais on va vers un tour du monde qui va rebattre certaines cartes.
Patricia Brochard : C’est pour ça que nous avons des formats de course variés, de la régate de 24 heures à la transat, en double, ou autour du monde en solitaire.
Et la classe a la capacité de mettre en place ces courses.
Nous avons besoin de tous ces formats pour que tout le monde existe.
Mais notre principal objectif est le tour du monde en solitaire tous les quatre ans.
Samuel Tual : on a bon espoir que cela se réalise en décembre 2023, ou janvier 2024. Ce serait une grande fierté de rendre ça possible…
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