Publié le 15/10/2022
Les principaux facteurs de risque de démence sont l’âge, le tabac, la dépression, l’isolement social, la sédentarité, le diabète, l’alimentation, l’anxiété, les pensées négatives répétitives et les troubles du sommeil, certains potentiellement modifiables.
Les interventions préventives basées sur le mode de vie incluent la stimulation cognitive, l’activité physique, l’équilibre alimentaire et cardiovasculaire sans que les facteurs de risque psychoaffectifs ne soient directement ciblés.
L’entraînement mental et la méditation de pleine conscience, en améliorant le stress et l’anxiété et en régulant l’attention, pourraient améliorer les aspects cognitifs et émotionnels du vieillissement.
La méditation chez les jeunes adultes a été associée à des modifications structurelles et fonctionnelles cérébrales, dans des réseaux impliquant l’insula et le cortex cingulaire antérieur (ACC).
Ces régions interconnectées forment le réseau de saillance impliqué dans la conscience de soi, le traitement attentionnel, émotionnel et empathique et l’autorégulation des émotions ; elles sont également particulièrement sensibles au vieillissement.
Alors que la méditation pourrait préserver la structure et la fonction cérébrale ainsi que la cognition et réduire le risque de démence en ciblant les facteurs psychoaffectifs, peu d’études chez les personnes âgées sont disponibles et leurs résultats sont contradictoires.
L’essai clinique Age-Well, du projet européen Medit-Aging, a été conçu pour étudier les effets de l’entraînement à la méditation sur le cerveau des personnes âgées de 65 ans et plus.
Essai Age-Well : l’anglais, la méditation ou rien
Pour lire la suite 🡺JIM.fr – Et si la méditation protégeait de la démence ?
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