Publié le 06/09/2023
L’exercice physique a été proposé pour ralentir la progression de la démence et les études ont montré qu’il n’avait qu’un effet limité sur la cognition.
Il pourrait, en revanche, ralentir le déclin des activités quotidiennes et prévenir les chutes.
Un essai randomisé contrôlé a été mené par une équipe du Royaume-Uni, pour établir l’efficacité d’une intervention thérapeutique par l’activité physique chez 365 adultes atteints de démence débutante ou présentant des troubles cognitifs modérés, vivant à domicile.
L’intervention ciblait la force, l’équilibre, l’activité physique et les mouvements des activités quotidiennes, elle était progressive et adaptée et tenait compte des besoins psychologiques des participants.
Au total 183 personnes en ont bénéficié, alors que les 182 autres participants recevaient les soins habituels et les mesures de prévention des chutes.
Le critère de jugement principal était le score d’invalidité sur l’échelle de démence, établi à 12 mois.
Les critères secondaires étaient la qualité de vie, les activités physiques quotidiennes, la peur de tomber, l’humeur, etc. à 12 mois.
Les participants ont bénéficié d’environ 31 sessions d’activité physique, soit en moyenne 121 minutes chaque semaine.
Notons que le déroulement des sessions a été perturbé par les restrictions mises en place au cours de la pandémie de Covid-19.
Pour lire la suite = JIM.fr – Est-il possible de réduire la dépendance par l’exercice physique au cours de la démence ?
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