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Description générée automatiquement Publié le 13/02/2023

Le stress est de plus en plus présent dans nos sociétés modernes. Il participe au déclenchement ou à l’aggravation de nombreuses pathologies et on pense en particulier aux maladies cardiovasculaires et au « burn-out ».

De nombreuses techniques sont proposées pour la gestion du stress (relaxation, méditation, sophrologie, yoga, séances de sport …).

A titre d’exemple, un examen des pratiques de respiration yogique a révélé une augmentation des sentiments de paix, une amélioration du temps de réaction et de la résolution des problèmes, une diminution de l’anxiété et une réduction du vagabondage de l’esprit et des pensées intrusives [1].

Le plus souvent les différentes méthodes proposées pour mieux gérer le stress insistent sur l’importance de la respiration profonde.

Le type de respiration et son ampleur ont un impact physiologique direct sur le niveau d’oxygénation, la fréquence cardiaque, la ventilation et la pression artérielle [2].

Si la neurobiologie de la respiration a été étudiée tant chez l’animal que chez l’homme [3], il existe peu de données comparatives sur les effets des différentes techniques de respiration ou sur la quantité d’exercices respiratoires à effectuer pour produire ces effets.

Les exercices de respiration font donc partie des outils les plus efficaces pour gérer le stress, mais aussi l’angoisse et l’anxiété qui y sont souvent associées.

Plus efficace que la méditation en pleine conscience

Des chercheurs américains de la Stanford University ont évalué, dans un essai contrôlé randomisé publiée le 10 janvier 2023 dans « Cell Report Medicine », l’efficacité sur l’humeur et l’anxiété de plusieurs techniques de respiration pratiquée quotidiennement pendant un mois, en les comparant à la méditation en pleine conscience pratiquée sur une même période de 1 mois [3].

Nous en rapportons les principaux résultats.

Cent huit sujets volontaires ont été inclus ; le recrutement des participants a commencé le 2 juin 2020, pendant la pandémie de la Covid-19.

La plupart provenaient d’une classe de psychologie de l’Université de Stanford.

Quatre groupes de sujets volontaires ont été constitués après randomisation (n = 108).

Un groupe devait suivre un programme de méditation en pleine conscience, sans pratiquer d’exercice de respiration (n = 24).

Les trois autres groupes devaient pratiquer 5 minutes de respiration contrôlée par jour ; l’un devait pratiquer « le souffle cyclique » * (Cyclic Sighing) qui consiste à avoir des expirations plus profondes et plus longues que les inspirations (n = 30), un autre devait pratiquer « la respiration carrée » (box respiration), qui consiste à avoir le même temps d’inspiration, de rétention du souffle, et d’expiration (n = 21).

Pour lire la suite 🡺 JIM.fr – Essayez donc le « souffle respiratoire cyclique » pour gérer le stress !

Ou m’écrire à 🡺 gacougnolle@gmail.com