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Alors que les organisateurs du Vendée Globe 2024 se targuent d’avoir la course la plus inclusive du monde, Ouest-France a choisi de s’intéresser à la sociologie des skippers au départ de la dixième édition.
D’où viennent-ils ? Quelles sont leurs ressemblances et différences ? Le monde de la voile est-il réellement réservé aux élites ?
Voici le visage des 40 skippers au départ du Vendée Globe 2024. | PHOTO : DAVID ADEMAS / OUEST-FRANCE
Ouest-France – Valentin PINEAU. – Publié le 01/11/2024 à 06h00
ENQUÊTE. Vendée Globe 2024 : la course au large, est-elle vraiment un sport réservé aux élites ?
« Le Vendée Globe est sans doute la course la plus inclusive qu’on puisse imaginer.
Y en a-t-il d’autres qui peuvent à la fois accueillir des hommes, des femmes, des jeunes, des moins jeunes, des personnes en situation de handicap, des petits budgets ou des grosses écuries ? »
Ces phrases signées Alain Leboeuf, président du Département et de la SAEM Vendée, constituent l’un des axes principaux de la communication de l’épreuve.
Le tour du monde en solitaire, sans escale et sans assistance serait ainsi ouvert à tous, sans distinction.
Ouest-France a contacté l’ensemble de la flotte pour lui demander de répondre à un questionnaire d’ordre sociologique (genre, CSP des parents, niveau d’études, modalité de découverte de la voile…).
24 réponses, sur 40 skippers engagés, nous sont parvenues.
Elles ne disent pas tout, concernent un échantillon restreint et l’élite de la course au large mais permettent d’esquisser plusieurs pistes.
La pratique des parents, élément déterminant
En termes de genre, d’abord, bien que des initiatives se…
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