ENDOCRINOLOGIE-MÉTABOLISME  –  Par Pr Philippe Chanson le 15-02-2023

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Depuis 1978, plus de 8 millions d’enfants ont été conçus par des techniques d’assistance médicale à la procréation (AMP), la plus fréquente étant la fécondation in vitro (FIV).

La grande majorité des enfants nés d’AMP semblent en bonne santé mais quelques risques ont été identifiés dans cette population, en particulier des grossesses multiples, des jumeaux monozygotes et peut-être certains facteurs de risque, pour la croissance ou pour la survenue de maladies cardio-métaboliques plus tard dans la vie.

Comme l’enfant le plus vieux conçu par AMP n’a que 44 ans d’âge, il n’est pas réellement possible d’étudier le vieillissement dans cette population.

Un article, paru dans Nature Medicine, montre qu’un aspect spécifique de l’AMP, c’est-à-dire la culture en laboratoire prolongée de l’embryon jusqu’au stade blastocyste, pourrait être associée à un risque plus tard dans la vie.

La longueur des télomères des leucocytes est un indicateur de phénotype lié à l’âge plus tard dans la vie.

Des chercheurs chinois publient des données sur les longueurs des télomères leucocytaires de 1137 individus provenant de 365 familles dont 202 enfants conçus par PMA et 205 enfants conçus de manière spontanée et cela dans 2 centres de la cohorte des naissances nationales chinoises à partir des données de séquençage génome entier.

Les enfants âgés de 1 an conçus par PMA avaient des longueurs des télomères leucocytaires plus courtes que ceux conçus de manière spontanée (beta = -0.36 ; P = 1.29 X 10-3) après ajustement pour la pluralité, le sexe et d’autres facteurs confondants potentiels.

Pour lire la suite 🡺Enfants nés d’une fécondation in vitro : quel risque au cours de la vie ultérieure ? | egora.fr

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