GYNÉCOLOGIE-OBSTÉTRIQUE  –  Par Julie Pacorel, AFP le 15-01-2024

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Crudivorisme, compléments alimentaires, stage de méditation ou de yoga: les médecines dites « alternatives » s’emparent de l’endométriose, maladie encore méconnue des médecins, au détriment parfois de patientes avides d’espoir de guérison.

Le quotidien d’une femme atteinte d’endométriose, c’est « la douleur », résume Marie-Rose Galès, patiente experte (un patient qui est concerné par une maladie chronique et en développe au fil du temps une connaissance fine) de cette pathologie frappant environ une femme sur dix.

Aujourd’hui encore, elle est diagnostiquée avec un retard moyen de sept ans.

Une fois évaluée, l’endométriose « est une maladie pour laquelle la science n’apporte pas encore toujours de solution satisfaisante », constate Pascale Duval, porte-parole de l’Unadfi (Union nationale des Associations de défense des familles victimes de sectes).

« Pour certaines c’est difficilement supportable, et elles vont alors consulter en-dehors du réseau médical, au risque de retarder la prise en charge médicale et l’acceptation de la maladie », regrette Pascale Duval.

Plus de 80% des femmes atteintes d’endométriose ont déjà eu recours à une pratique de soin non conventionnelle, selon une étude en cours de l’Inserm, parfois même sur les conseils de leur médecin.

Certaines de ces pratiques peuvent aider des patientes à mieux vivre leur pathologie et, donc, être éventuellement proposées parallèlement à une prise en charge classique, selon la Haute autorité de santé qui cite l’acupuncture, l’ostéopathie et le yoga.

 Un « endobusiness » …

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