Hémisphère Sud oblige, c’est en Australie que débute généralement la saison internationale du circuit des 5O5, ces dériveurs bien toilés qui font le bonheur de leurs pratiquants depuis près de 70 ans !
C’est à Callala Beach, du côté de Jervis Bay dans le Sud de Sydney que se sont retrouvés une trentaine d’équipages de tous âges pour disputer le championnat national, dans des conditions variées dominées par une bonne brise et un clapot serré le dernier jour. Action !
Avec son grand spi et sa carène légèrement bananée, le 5O5 adore les folles descentes au portant, pour le plus grand plaisir des pratiquants. | CHRISTOPHE FAVREAU
Christophe FAVREAU.Publié le 09/03/2024 à 06h26
EN IMAGES. Spectaculaire démarrage du circuit international des 5O5 (ouest-france.fr)
Fin janvier, une soixantaine de passionnés de 5O5 se sont retrouvés sur les rivages de la baie de Jervis Bay réputée pour ses conditions musclées, même au cœur de l’été austral.
Si le vent a été moins présent qu’espéré, il a tout de même bien soufflé le dernier jour, offrant le terrain de jeu attendu aux équipages présents.
Certains, originaires de Perth, sur la côte Ouest avaient parcouru plus de 4 000 kilomètres pour régater !
Entre départs au lièvre – format retenu par la classe pour pouvoir accueillir une flotte qui dépasse régulièrement la centaine d’équipages lors des mondiaux -, remontée au vent musclée dans un clapot levé par le courant, descente débridée au portant en meute serrée, les trente équipages qui avaient fait le déplacement s’en sont donné à cœur joie et ont offert un beau spectacle.
La saison européenne débutera en France à Saint-Raphaël, du 29 au 31 mars prochains, avant de se poursuivre sur le lac de Garde en Italie du 30 mai au 1er juin.
Les mondiaux se dérouleront quant à eux à Varberg, en Suède, du 1er au 10 août. Tout un programme !
Le petit yacht-club de Callala Beach, au cœur de Jervis Bay a offert un cadre de mise à l’eau magnifique à la trentaine d’équipages présents. | CHRISTOPHE FAVREAU
Le départ au lièvre, qui consiste à désigner un bateau (généralement le 10e de la régate ou de la manche précédente) qui part au près suivi d’un semi-rigide derrière lequel tous les autres concurrents doivent passer, est la procédure attitrée de la classe des 5O5 parce qu’elle permet d’accueillir de larges flottes. | CHRISTOPHE FAVREAU
Dans le clapot serré de Jervis Bay, amplifié par un vent contre-courant important le dernier jour, la remontée au près s’est avérée musclée. | CHRISTOPHE FAVREAU
À la première bouée au vent, une autre plus petite est associée sous le vent à 30 mètres de distance.
Cet écart constitue le fameux « dog leg » et permet d’éviter que les bateaux encore au près ne gênent ceux qui repartent au portant. | CHRISTOPHE FAVREAU
Pas toujours facile de garder le contrôle du grand spi qui caractérise le 5O5. Malgré la figure de style, l’équipage a réussi à rétablir la situation et relancer le bateau sans chavirer ! | CHRISTOPHE FAVREAU
En 5O5, l’équipier au trapèze le plus recherché est souvent doté d’un bon gabarit (autour d’1,90 mètre pour une centaine de kilos). Cela permet de maintenir le bateau à plat et d’optimiser la vitesse. | CHRISTOPHE FAVREAU
Quelques trouées de lumières sont venues agrémenter une semaine placée sous le signe de la grisaille et de l’humidité. Qu’importe, les pratiquants de 5O5 n’ont pas peur de se mouiller ! | CHRISTOPHE FAVREAU
Les jours sans nuage, Jervis Bay avait des airs de lagon paradisiaque ! | CHRISTOPHE FAVREAU
Toujours bien placés, Sandy Higgins et son fils Malcom ont fini par l’emporter. Si le père est un habitué des titres nationaux, c’était la première victoire pour son fils. La relève est assurée ! | CHRISTOPHE FAVREAU