Accueil Course au large Fastnet Race
Des carènes qui gîtent dangereusement, des étraves qui s’envolent et des ponts lavés par des tonnes d’eau de mer : on mesure toute l’intensité du départ de la 50e Rolex Fastnet Race, à travers l’objectif du photographe Mark Lloyd.
Immortalisés alors que la brise propulsait des rafales à une quarantaine de nœuds, les 60 pieds semblent aussi puissants que fragiles.
L’Imoca Hublot d’Alan Roura était davantage semblable à un monstre marin, au départ de la Rolex Fastnet Race 2023. | LLOYD IMAGES
Thibaud VAERMAN. Modifié le 23/07/2023 à 15h54
EN IMAGES. Des Imoca en sous-marins au départ de la Rolex Fastnet Race (ouest-france.fr)Bas du formulaire
Les images parlent d’elles-mêmes. Alors que la brise est déjà soutenue et que plusieurs passages de fronts sont annoncés, les skippers s’avancent ensemble dans l’étroit couloir du Solent. Au sortir de cette protection relative, c’est sous les bourrasques et paquets de mer que les Imoca progressent vers le cap Lizard. Point de passage obligé vers le mythique Fastnet. Sur l’eau (ou parfois sous l’eau), le passage des voiliers armés pour le Vendée Globe était immortalisé par le photographe Mark Lloyd. Sensationnel.
Une belle chandelle pour For People de Thomas Ruyant et Morgan Lagravière, qui devront abandonner quelques heures plus tard, sur avarie. | LLOYD IMAGES
Prysmian Group couvert d’embruns alors qu’il croise Fives Group – Lantana Environnement. | LLOYD IMAGES
Charal à la lutte avec le dernier né de la classe, Macif, tandis que Paprec Arkéa fait route sous J3 et deux ris dans la grand-voile. | LLOYD IMAGES
Le MACSF d’Isabelle Joschke et Pierre Brasseur, dans la piaule sous tourmentin, à la sortie du Solent. | LLOYD IMAGES
VOIR AUSSI : Rolex Fastnet Race. 86 abandons après un départ et une première nuit dantesques
Décollage dans la brume pour le 60 pieds Bureau Vallée. | LLOYD IMAGES
La carène de Monnoyeur comme absorbée par une vague géante, dans les premières longueurs de la Fastnet. | LLOYD IMAGES
Initiatives Cœur flashé devant les remparts de Hurt Castle, à la sortie du Solent. | LLOYD IMAGES
Avec la brise et les embruns, la vie à bord devait être d’autant plus complexe sur les Imoca à cockpits ouverts, à l’image de Gentoo Sailing, skippé par James Harayda et Stéphane Le Diraison (ex-skipper du bateau sous les couleurs de Time for oceans). | LLOYD IMAGES
Retour tonique à la compétition pour Clarisse Crémer et son Imoca L’Occitane (ex-Apivia). | LLOYD IMAGES
À bord de VandB Monbana Mayenne, ici en vol sur sa quille, Maxime Sorel a vite dû vite retrouver ses sensations, après sa parenthèse alpinisme et l’ascension de l’Everest. | LLOYD IMAGES
Après 24h de course, c’est le duo Yoann Richomme et Yan Éliès (Paprec Arkéa) qui mène la danse en Imoca, devant le tandem Charlie Dalin – Pascal Bidégorry (Macif) et Jérémie Beyou – Franck Cammas (Charal).