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Description générée automatiquement Publié le 22/07/2023

Paris, le samedi 22 juillet 2023 – Pour beaucoup, vous êtes ou vous serez probablement dans quelques jours en vacances entourés de vos enfants ou vos petits-enfants (voire neveux et autres cousins).

Cette pause estivale, faite de soleil et d’ennui, est sans doute une bonne occasion pour repenser quelques instants, loin du tourbillon quotidien, aux aléas de l’éducation que l’on tente de « donner » aux plus jeunes et dont on perçoit des bribes dans les cabinets de consultation.

Bien sûr, pour couper court à cette réflexion et replonger dans la piscine, on peut choisir de se référer au scientifique Robert Plomin, qui constatant le rôle joué par les facteurs génétiques rassure : « Nous avons peu d’influence sur ce que nos enfants vont devenir non seulement parce que le facteur génétique est important, mais qu’en plus nous avons moins de contrôle que nous le pensons sur le facteur environnemental. (…)

En prenant conscience de cela, les parents peuvent bien plus profiter de leurs enfants, sans craindre que chaque faux pas ne bousille leur progéniture.

Les médias ou les livres sur la parentalité exploitent l’anxiété des jeunes parents, leur faisant croire qu’il faudrait suivre à tout prix les conseils de tel ou tel docteur, sous peine de gâcher la vie de leur enfant.

Il est au contraire important pour les parents de comprendre qu’ils n’ont guère de contrôle sur l’existence de leur progéniture ».

Voici bien sûr qui est finalement assez libérateur, mais qui n’évitera nullement les éternels débats entre ce que l’on appelle aujourd’hui l’éducation « positive » et une éducation qui bien qu’étant évidemment également positive privilégierait plus certainement le recours à « l’autorité ».

Time out

Cette année comme depuis les siècles, cette dispute a été incarnée d’un côté par de nombreux psychologues, pédiatres et pédopsychiatres (et par exemple les signataires d’une tribune dans le Monde au printemps dernier) en ce qui concerne l’éducation dite positive et de l’autre par la psychothérapeute Caroline Goldman (qui tient tout l’été une chronique quotidienne remarquée et controversée sur France Inter) qui a gagné plus qu’un quart d’heure de célébrité en décomplexant probablement de nombreuses familles en faisant notamment la promotion du « time out » (c’est-à-dire l’exclusion temporaire dans sa chambre d’un enfant un peu trop téméraire !).

Au-delà des discussions parfois un peu techniques et triviales sur le temps idéal d’un time out (proportionnel à la gravité du délit nous dit Caroline Goldman, jamais plus de cinq minutes selon les scientifiques et spécialistes de l’éducation positive), les ingrédients de ce débat nous permettent d’observer une nouvelle fois l’existence de certains invariants dans ce type de querelle où la science est souvent convoquée… mais pas toujours de façon adaptée.

Pour lire la suite = JIM.fr – Education positive vs retour de l’autorité : les dessous d’un débat qui oublie la génétique !

Ou m’écrire à = gacougnolle@gmail.com