Actualités – publiée le 29/01/2024 par Équipe de rédaction Santélog
Clinical Social Work Journal
Des expériences indésirables vécues durant l’enfance -ou l’adversité à l’enfance- peuvent aussi accroître le risque de dysmorphie musculaire chez les adolescents et les jeunes adultes, révèle cette recherche menée à l’Université de Toronto.
Ces toutes nouvelles données, publiées dans la revue Clinical Social, engagent les professionnels de soins primaires à rechercher ces expériences de l’adversité chez les patients souffrant d’insatisfaction et de déficiences fonctionnelles et musculaires, en particulier les garçons et les jeunes hommes.
Les statistiques sont frappantes, plus de la moitié des enfants et adolescents des pays riches vivent au moins une expérience indésirable au cours de leur enfance qui peut être une violence domestique, psychologique ou sexuelle.
Ces enfants apparaissent, avec cette première étude d’association entre l’adversité et la dysmorphie musculaire, tout particulièrement vulnérables à cette obsession de la prise de masse musculaire.
L’auteur principal, Kyle T. Ganson, professeur à l’Université de Toronto, analyse ainsi cette association : l’expérience d’expériences défavorables dans l’enfance augmente l’insatisfaction corporelle ».
Adversité et insatisfaction de l’image corporelle
De précédentes études ont suggéré que l’adversité à l’enfance a évidemment des effets néfastes sur la santé, plus tard dans la vie. Ainsi, l’adversité est fréquemment retrouvée chez les personnes souffrant de troubles du comportement alimentaire (TCA).
C’est également le cas pour la dysmorphie corporelle.
L’étude en apporte pour la première fois la démonstration.
L’équipe analyse les données de plus de 900 adolescents et jeunes adultes participants Canadian Study of Adolescent Health Behaviors.
Pour lire la suite 🡺DYSMORPHIE MUSCULAIRE : Adversité à l’enfance et image corporelle | santé log (santelog.com)
Ou m’écrire à 🡺 gacougnolle@gmail.com