Dr Yohann Bohbot | 30 Mai 2025

Alors que la consommation de drogues illicites continue d’augmenter, leurs effets cardiovasculaires, notamment en matière de troubles du rythme cardiaque, restent encore mal connus.

Dans ce contexte, une étude récemment publiée dans l’European Heart Journal par une équipe de chercheurs de l’Université de San Francisco a évalué l’impact de la méthamphétamine et de la cocaïne sur le risque d’arythmies ventriculaires (tachycardie ou fibrillation ventriculaire) ainsi que sur la mortalité globale.

Une étude de cohorte longitudinale, plus de 29 millions d’adultes en Californie

Cette étude a analysé les données de plus de 29 millions d’adultes ayant eu recours aux Urgences, à la chirurgie ambulatoire ou à une hospitalisation en Californie entre 2005 et 2019.

Grâce au du département de la santé de Californie et à d’autres bases de données individuelles spécifiques aux établissements de santé, les chercheurs ont pu suivre les patients au fil du temps afin d’évaluer l’impact de la consommation de drogues sur le risque d’arythmies ventriculaires et de mortalité.

L’exposition aux substances (méthamphétamine, cocaïne, cannabis et opioïdes) a été identifiée via des codes diagnostiques.

De multiples facteurs de confusion ont été pris en compte, dont les comorbidités, le statut socio-économique et les autres consommations comme l’alcool et le tabac.

La consommation de méthamphétamine et de cocaïne expose à un surrisque

Parmi 29 593 819 personnes (53,8 % de femmes, âge moyen 44,9 ans), 690 737 (2,3 %) ont consommé de la méthamphétamine et 290 652 (1,0 %) de la cocaïne à un moment donné.

Les résultats confirment :

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