Dr Philippe Tellier | 24 octobre 2024
Les douleurs musculosquelettiques peuvent affecter jusqu’à 80 % des patients atteints d’une maladie de Parkinson.
Elles peuvent aussi survenir au cours de la phase prodromique, bien avant l’apparition des troubles moteurs.
Leurs mécanismes pathogéniques sont à la fois complexes et multiples, voire intriqués au travers de la bradykinésie, de la rigidité, du tremblement, des anomalies posturales ou encore de certaines comorbidités, telles l’arthrose ou les fractures ostéoporotiques.
L’impact de la maladie neurodégénérative per se sur les réseaux neuronaux impliqués dans le traitement des stimuli nociceptifs est également probable.
Le déficit dopaminergique présynaptique qui caractérise la maladie de Parkinson peut ainsi contribuer au développement et au maintien des douleurs chroniques.
La dopamine exerce d’ailleurs un effet analgésique dans ce contexte, cette constatation reposant sur des données autant expérimentales que cliniques.
L’ioflupane marqué par l’iode 123 (DaTscan) permet de détecter le déficit dopaminergique présynaptique quand sa distribution au sein des striatums est étudiée par tomographie d’émission monophotonique.
Il existe même une corrélation relativement étroite entre la sévérité et/ou l’étendue de la déplétion dopaminergique et la gravité des troubles moteurs ou non moteurs.
Existe-t ’il une relation entre le déficit dopaminergique présynaptique et les douleurs musculosquelettiques de la maladie de Parkinson ?
Une petite étude transversale issue de l’étude NILS
Pour lire la suite 🡺 Douleurs musculosquelettiques de la maladie de Parkinson : le noyau caudé en cause ?
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