Publié le 08/05/2023
L’augmentation rapide de la prévalence de l’obésité de l’enfant est nette depuis les années 1980 dans les pays industrialisés.
Cette tendance a été exacerbée pendant la crise liée au Covid.
Aux USA, l’augmentation mensuelle moyenne de l’indice de masse corporelle (IMC) a presque doublé entre mars et novembre 2020.
Des stratégies diverses ont été expérimentées afin de promouvoir des modifications de comportement.
Cependant, afin d’être efficaces, les objectifs diététiques doivent être conformes aux données biologiques.
Deux pédiatres nutritionnistes de Boston font le point sur les connaissances biologiques et les conséquences pratiques nécessaires à la prise en charge de l’obésité de l’enfant.
Le modèle glucides-insuline de l’obésité
L’excès de masse grasse résulte d’une augmentation de l’apport énergétique qui devient supérieur à la dépense.
Dans une perspective classique, la dysrégulation de l’apport énergétique, ou de la dépense, conduit à une balance positive avec excès de dépôt de graisse.
Dans un modèle alternatif, le modèle glucides-insuline de l’obésité, la dysrégulation du contrôle hormonal est une réponse à une charge glycémique élevée qui aboutit à un excès de dépôt de graisse.
L’index glycémique désigne la vitesse à laquelle une portion d’aliment contenant 50 g de glucides détermine une augmentation puis une baisse de la glycémie dans les 2 heures suivantes en comparaison du glucose.
Pour lire la suite ???? JIM.fr – Diététique et obésité : des repères utiles
Ou m’écrire à ???? gacougnolle@gmail.com