Par Camille Bains, La Presse canadienne
25/05/2023
Meg Kerekes a du mal à se souvenir de ce qui s’est passé lorsqu’elle s’est cogné la tête sur la glace en jouant au hockey, mais elle a une mémoire vive d’une chose: le puissant mal de tête qu’elle a ressenti.
« J’ai oublié s’ils m’ont fait sortir ou si j’ai terminé le reste du match.
Je pense que j’ai peut-être fini le match », a-t-elle relaté à propos de sa commotion cérébrale présumée en septembre 2018, alors qu’elle jouait au hockey amateur pendant ses années d’école à Vancouver.
Son entraîneur, qui était également responsable de la sécurité, lui a suggéré d’arrêter de jouer et a mentionné qu’elle pourrait avoir une commotion cérébrale.
« Je ne suis pas allée chez un médecin ou quoi que ce soit.
Ils ne m’ont tout simplement pas laissé jouer pendant deux semaines », a indiqué Mme Kerekes, qui a subi un autre coup à la tête cinq mois plus tard lorsqu’une joueuse adverse l’a percutée.
Sa mère l’a emmenée à l’hôpital après le deuxième incident sur ordre de l’entraîneur, où une commotion cérébrale présumée a été confirmée. Mme Kerekes a été absente de l’école pendant dix jours.
Elle est retournée à l’entraînement de hockey « léger », mais pas de matchs, trois semaines plus tard.
Les entraîneurs et autres bénévoles du sport amateur devraient être plus conscients des risques de commotion cérébrale, selon Mme Kerekes, qui a toujours un léger mal de tête parfois simplement en secouant la tête lorsqu’elle écoute de la musique.
Reconnaître et diagnostiquer correctement les commotions cérébrales a également été un problème dans les milieux cliniques.
Un chercheur canadien espère que cela changera avec une nouvelle norme de diagnostic qu’il a contribué à développer.
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