Publié le 29/01/2024
Afin d’optimiser le contrôle du risque cardiovasculaire dans le DT2, faudrait-il avoir des objectifs tensionnels plus bas que les recommandations actuelles ?
C’est la question soulevée par cette méta-analyse en réseau.
Le diabète de type 2 fait partie des maladies chroniques qui augmentent considérablement le risque de maladie cardiovasculaire ou d’évènements cardiovasculaires majeurs (ECVM).
A ce titre, il convient de contrôler au mieux les comorbidités et les facteurs de risque qui tendent à aggraver son pronostic cardiovasculaire.
Le contrôle glycémique est l’un des objectifs, mais les dyslipidémies, le surpoids ou l’obésité, le tabagisme ou encore l’hypertension artérielle (HTA) sont autant de facteurs péjoratifs contre lesquels il faut opposer des mesures énergiques.
A cet égard, pour ce qui est de l’HTA dont la prévalence est élevée au cours du diabète de type 2, un contrôle étroit des chiffres tensionnels est recommandé, les chiffres de PAS/PAD devant être < 130/80 mm Hg, selon les recommandations européennes.
Cependant, un contrôle plus intensif ne serait-il pas plus bénéfique ?
C’est ce que suggèrent les résultats d’une méta-analyse en réseau actualisée.
Trente études sélectionnées : près de 60 000 patients
Une revue systématique de la littérature internationale à la recherche de toutes les études ad hoc, notamment des essais randomisés les plus récents, a fait appel aux bases de données suivantes jusqu’au 29 août 2022 : PubMed, Embase et Cochrane Library.
Pour lire la suite 🡺JIM.fr – Diabète de type 2 : plaidoyer pour un contrôle intensif de l’hypertension artérielle
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