Publié le 03/03/2023
Il y a un temps pour la prévention qu’elle soit primaire ou secondaire et un autre pour l’abstention thérapeutique.
Le traitement des dyslipidémies chez le sujet très âgé s’inscrit dans cette réflexion car il semble clair qu’à partir d’un certain âge, il est illusoire de prescrire certains traitements face à une espérance de vie limitée.
C’est du bon sens à l’état pur, mais qu’en est-il dans la pratique médicale courante où les routines et les automatismes l’emportent parfois sur la réflexion ?
Une étude transversale réalisée dans la communauté de Madrid (Espagne) a inclus tous les nonagénaires à l’entour à partir du 31 décembre 2015. Les informations pertinentes ont été recueillies à partir des dossiers médicaux électroniques colligés dans la base de données de l’Assurance maladie. Les données concernant les comorbidités ont été recueillies en s’aidant du cadre fourni par l’ICPC-2 (International Classification of Primary Care, Second Edition).
Un quart des 60 000 nonagénaires de Madrid prennent une statine…parfois en prévention primaire
L’analyse a porté sur 59 423 sujets (dont 25,8 % d’hommes) dont l’âge moyen était estimé à 93,3 ± 2,5 ans.
Pour lire la suite ???? JIM.fr – Des statines sur l’ordonnance à 90 ans
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