Dounia Hamdi, PhD | 02 avril 2024
La prévalence des troubles du sommeil augmente avec l’âge.
S’exposer à la lumière naturelle, semble limiter leur impact selon cette étude, résultats qui pourraient inciter les personnes âgées à privilégier l’exposition à la lumière du jour.
La prévalence des troubles du sommeil augmente avec l’âge sans que les mécanismes biologiques à l’origine de ce phénomène ne soient totalement élucidés.
Une hypothèse avance que ces troubles seraient liés à une désynchronisation de l’horloge biologique via une baisse de la perception de la lumière.
Dans une récente publication (1), des chercheurs du Centre de recherche en neurosciences de Lyon ont identifié un mécanisme adaptatif de la rétine au cours du vieillissement qui permet aux individus plus âgés de rester sensibles à la lumière.
Les cellules rétiniennes ganglionnaires ipRGC (intrinsically‐photosensitive retinal ganglion cells) intègrent les signaux lumineux provenant des bâtonnets et des cônes (S et M) avant de se projeter vers le noyau suprachiasmatique (NSC) et d’autres zones cérébrales non visuelles.
Cet ensemble supervise diverses réponses non visuelles à la lumière, notamment la réponse pupillaire et la suppression de la sécrétion de la mélatonine.
La mélatonine, produite par la glande pinéale, joue un rôle central dans la régulation du sommeil. Sa production est inhibée par la lumière à laquelle elle est très sensible. Des études chez le sujet jeune ont montré que la mélanopsine, un photo-pigment retrouvé dans les cellules ipRGC, permet de réguler le réflexe pupillaire et le rythme circadien. Lors d’une exposition à la lumière (en particulier à la lumière bleue), la mélanopsine serait responsable de l’inhibition de la sécrétion de mélatonine.
Qu’en est-il chez le sujet âgé ?
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