Actualités  –  publiée le 29/10/2022 par Équipe de rédaction Santélog

American Journal of Preventive Medicine

Il existe un décalage croissant entre la prévalence de la maladie et l’accès au traitement (Visuel Adobe Stock 306504664)

L’épidémie de dépression s’aggrave en silence depuis 2015, conclut cette étude épidémiologique, menée aux Etats-Unis, et dont les grandes tendances peuvent être élargies à l’ensemble des pays riches.

Ainsi, près d’un adulte sur 10 déclare souffrir de dépression et cette prévalence est 2 fois plus élevée encore chez les adolescents et les jeunes adultes.

L’équipe de la Columbia University Mailman School of Public Health et de la City University (New York) attire l’attention sur le décalage croissant entre la prévalence de la maladie et l’accès au traitement.

Car l’augmentation de la prévalence du traitement ne suit pas l’augmentation de la prévalence de la dépression, conclut cette analyse des données de la dernière vague de la National Survey on Drug Use and Health (2015-2020) – qui ne couvre donc pas la période pandémique.  

La dépression majeure est aujourd’hui le trouble mental le plus courant dans les pays riches et le premier facteur de risque de comportement suicidaire.

Les résultats précédents montrent une augmentation de la dépression en population générale de 6,6 % en 2005 à 7,3 % en 2015.

L’augmentation s’accélère depuis 2015

Les chercheurs parlent de « grande crise de santé publique », « une crise qui s’intensifiait donc, avant même le début de la pandémie », précise l’auteur principal, Renee D. Goodwin, professeur d’épidémiologie à la Columbia Mailman School of Public Health ainsi qu’à l’Université de New York.

Ces tendances suggèrent à la fois une accélération de la crise mais aussi une inégalité dans l’accès aux traitements de la dépression.

Pour lire la suite 🡺 DÉPRESSION : La pandémie silencieuse | santé log (santelog.com)

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