Actualités – publiée le 17/11/2023 par Équipe de rédaction Santélog
Translational Psychiatry
Le manque constant de sommeil lié au développement de symptômes dépressifs, c’est le nouveau signal d’alarme lancé par cette équipe de l’University College London (UCL) qui décrit, dans la revue Translational Psychiatry dans quelle mesure un sommeil non-optimal est associé au développement des symptômes dépressifs, et plus largement, qui contribue à expliquer la relation entre la génétique, le sommeil et les symptômes dépressifs.
Moins de 5 heures par nuit apparaît ici comme la limite à ne pas franchir, même si le lien entre le sommeil et la maladie mentale est plus complexe.
De plus la question se pose à nouveau de la relation causale : l’auteur principal, Odessa S. Hamilton chercheur à l’Institut d’épidémiologie et de soins de santé de l’UCL rappelle : « nous avons ce scénario de la poule ou de l’œuf entre une durée de sommeil insuffisante et la dépression, 2 situations qui se produisent fréquemment simultanément ».
Cependant, ici, en utilisant les données de susceptibilité génétique aux maladies, les chercheurs montrent que le manque de sommeil précède les symptômes dépressifs, plutôt que l’inverse.
L’étude analyse les données de 7.146 personnes âgées en moyenne de 65 ans participant à l’English Longitudinal Study of Aging (ELSA), une étude représentative à l’échelle de la population, en Angleterre.
Les chercheurs ont évalué la force de la prédisposition génétique des participants à développer une dépression et un sommeil court ou long.
L’analyse révèle que :
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