Actualités – publiée le 7/04/2024 par Équipe de rédaction Santélog
EAU24
Un intervalle de 5 ans est sans danger pour le dépistage du cancer de la prostate, conclut l’essai PROBASE mené à à l’Université Heinrich-Heine (Düsseldorf) et présenté à l’European Association of Urology Congress (EAU24).
Une simple analyse de sang pourrait suffire donc, tous les 5 ans, pour dépister le cancer de la prostate chez les hommes à faible risque.
Le test sanguin PSA vérifie le niveau d’antigène prostatique spécifique, un marqueur du cancer de la prostate.
En Europe, seule la Lituanie teste systématiquement le cancer de la prostate chez les hommes en fonction de leur taux de PSA.
Le dépistage du cancer de la prostate reste un sujet controversé, avec des inquiétudes à la fois autour des faux positifs conduisant à des traitements invasifs inutiles et des faux négatifs conduisant à des diagnostics manqués.
Cette situation évolue progressivement grâce aux examens IRM qui peuvent éviter des biopsies inutiles et au recours à la « surveillance active », dans le cadre de laquelle les hommes atteints d’un cancer à un stade précoce sont surveillés et ne subissent un traitement qu’en cas de progression.
Cependant, les directives de dépistage sont contradictoires et confuses.
Allonger l’intervalle entre 2 tests PSA en cas de faible risque initial ?
L’étude, l’essai Probase, a suivi 20.000 participants, de l’âge de 45 à 50 ans afin de tester l’efficacité des différents protocoles de dépistage du cancer de la prostate.
Les participants ont été répartis, à l’inclusion, en 3 groupes en fonction de leur test PSA initial.
Pour lire la suite 🡺 DÉPISTAGE de la PROSTATE : Quel est l’intervalle optimal ? | santé log (santelog.com)
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