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Description générée automatiquement Isabelle Catala | 01 mars 2024

Le recours à des soins en santé mentale, en particulier pour trouble de l’usage de substances, augmente plus avec l’âge chez les adolescents obèses opérés par chirurgie bariatrique que chez les témoins, selon une étude publiée dans The Lancet Child & Adolescent Health.

Début 2023, des spécialistes suédois ont publié dans The Lancet Child & Adolescent Health un essai clinique randomisé sur 50 patients, qui validait l’indication de chirurgie bariatrique chez des adolescents en obésité sévère.

En deux ans, leur indice de masse corporelle (IMC) s’est abaissé de 12,6 kg/m2, chiffre bien supérieur à celui des témoins sous traitement intensif non chirurgical.

Mais quel est le devenir à moyen terme de ces jeunes, qui sont très souvent en état de fragilité psychologique ?

Gustave Bruze et coll. (Malmö, Suède) ont analysé le Scandinavian Obesity Surgery Registry, un registre rassemblant les données de la quasi-totalité des opérations de chirurgie bariatrique réalisées en Suède.

Ainsi, 1 554 adolescents (âge moyen : 19 ans), souffrant d’obésité sévère et opérés entre 2007 et 2017, ont été appariés chacun à 10 adolescents de la population générale (n = 15 540 témoins).

Dans le groupe des cas, les jeunes filles étaient majoritaires (75 %) et 91,6 % des patients avaient été opérés par bypass gastrique.

L’IMC moyen est passé de 43,7 kg/m2 avant chirurgie à 29,1 kg/m2 (soit une baisse de 14,6 points) dans l’année suivant l’opération.

Les auteurs ont analysé le recours des patients à des soins de santé mentale, consultations psychiatriques ou prescription de médicaments (antidépresseurs, anxiolytiques, antipsychotiques…), au cours des 5 années précédant l’opération et des 10 années suivantes.

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