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Description générée automatiquement Dr Roseline Peluchon | 03 avril 2024

Alors que le risque de méningiome est déjà connu pour 3 progestatifs, cette étude française met en évidence une augmentation du risque associée à d’autres progestatifs beaucoup plus largement utilisés. 

Les méningiomes sont des tumeurs histologiquement bénignes, de croissance lente.

Ils peuvent toutefois comprimer le tissu cérébral avoisinant et nécessiter une intervention chirurgicale.

L’âge est un facteur de risque, le méningiome est rare avant 35 ans et son incidence augmente avec l’âge.

Le genre en est un autre, et les femmes sont plus à risque que les hommes.

D’autres facteurs de risque ont été identifiés : l’exposition aux radiations ionisantes, la neurofibromatose de type 2, et l’utilisation prolongée au-delà de 1 an, de 3 progestatifs, à fortes doses : l’acétate de cyprotérone (Androcur), l’acétate de chlormadinone (Lutéran) et l’acétate de nomégestrol (Lutényl).

Ce constat avait donné lieu à des recommandations pour la prescription et le suivi par imagerie cérébrale des patientes utilisant ces molécules.

En revanche, aucun lien n’avait été retrouvé jusqu’à présent entre le méningiome et d’autres progestatifs d’utilisation courante. Une nouvelle étude change la donne.

Le SNDS, une source précieuse de données de santé 

Le groupement EPI-Phare, associant l’ANSM et la CPAM a exploité les données recueillies par le Système National des Données de Santé (SNDS), afin d’analyser le risque de méningiome associé aux autres progestatifs.

Les données de plus de 18 000 femmes ayant subi une intervention chirurgicale pour méningiome entre janvier 2009 et décembre 2018 ont été analysées.

Pour lire la suite 🡺 JIM.fr – Journal International de Médecine

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