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Voilà l’été ! Le temps des croisières et des plaisirs sur l’eau est arrivé.

Que vous soyez déjà familier avec les voiliers ou non, rien de mieux qu’une petite remise à niveau sur les manœuvres.

Quitter le quai, envoyer les voiles, régler et barrer, virer de bord…

Toutes les manœuvres de votre voilier sont à retrouver dans le nouvel ouvrage indispensable des éditions « Comprendre » de Voiles et Voiliers.

En voici un extrait avec nos conseils pour éviter un départ au lof ou à l’abattée.

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Dans du vent fort et pour éviter un départ au lof ou à l’abattée, tout l’équipage revient vers l’arrière. | MAX RANCHI

François CHEVALIER. Publié le 20/06/2021 à 07h33

Avec le vent qui a forci, ce spi est devenu bien encombrant !

Le vent est instable, rentre par risées, variant en direction de 10° de part et d’autre du vent moyen.

Au grand largue, un refus (l’angle du vent diminue) et une vague un peu plus forte peuvent nous envoyer au lof.

Au vent arrière, c’est d’une adonnante dont il faut se méfier sous peine de partir à l’abattée.

• La conduite dans les vagues. 

Lorsque la vague rattrape le bateau, lofez un peu avant son arrivée et abattez avant d’être sur le haut de la crête en positionnant l’étrave dans ce qu’on aperçoit comme un trou.

Le bateau part en glissade, le tout étant de contrôler en lofant de nouveau sur la fin de la vague pour ne pas finir à l’abattée.

Et c’est reparti pour la suivante.

Comment gérer le roulis du bateau. | FRANÇOIS CHEVALIER

• Départ au lof. 

À ce petit jeu, il arrive qu’une vague plus puissante que les autres nous envoie au lof.

Si vous choquez l’écoute de spi en grand dès le début de l’auloffée, ainsi que le hale-bas de grand-voile, barre au vent, le voilier peut se rétablir.

Si le bateau se couche et stoppe vent de travers, le spi claque comme une furie mais la position reste stable tant qu’on ne fait rien.

La solution consiste à choquer l’écoute et le hale-bas de grand-voile en grand et à « pomper » sur la barre pour abattre. Lorsque le bateau repart, veillez à vite compenser à la barre et à l’écoute sous peine de finir à l’abattée dans le mouvement inverse.

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VIDÉO. Le départ à l’abattée se transforme en débâcle à bord de ce J/24

Illustration d’un départ au lof et d’un départ à l’abattée. | FRANÇOIS CHEVALIER

• Départ à l’abattée. 

C’est souvent le pire pour le matériel et l’équipage, car il se finit par un empannage incontrôlé, tangon planté dans l’eau.

Si vous avez gréé une retenue de bôme, vous pouvez contrôler au winch le passage de la grand-voile, mais il faut faire vite.

Si elle est bloquée, coupez !

De toute façon, alertez l’équipage en lui demandant de baisser la tête.

Prenez garde également au palan d’écoute de grand-voile.

L’équipier au piano peut choquer du hale-bas de tangon pour limiter la pression en attendant que le bateau reprenne sa route.

Si tel est le cas, affalez le spi en décrochant le bras du tangon.

Si le bateau reste couché, il faudra se résoudre à affaler le spi en filant l’écoute en grand et en contrôlant la drisse, le risque étant de chaluter le spi.

Compte tenu de la position du bateau, capelez son harnais, si ce n’est pas déjà fait, est un geste de bon sens pour aller récupérer le tissu sur le passavant immergé…

Voici ce qu’il se passe lorsque le safran décroche et nos conseils pour l’éviter. | FRANÇOIS CHEVALIER

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