Actualités – publiée le 22/02/2023 par Équipe de rédaction Santélog
Science
L’obésité passée peut déclencher des changements épigénétiques persistants dans l’immunité innée et la neuro-inflammation, conclut cette équipe de l’Université de Montréal, qui alerte ainsi, dans la revue Science sur les effets durables dont le risque plus élevé et durable de maladie inflammatoire associés à la prise de poids, même après une perte de poids et un retour à un métabolisme normal.
La dégénérescence maculaire liée à l’âge et à l’obésité ?
L’étude menée sur la souris modèle d’obésité causée par un régime riche en graisses produit des changements persistants dans l’immunité innée.
L’équipe montre que même après sa résolution, l’obésité a entraîné des modifications épigénétiques persistantes de la chromatine dans les macrophages, ces modifications étant associées à une expression accrue de gènes pro-inflammatoires.
D’autres expériences qui ont consisté à greffer du tissu adipeux ou de la moelle osseuse chez les souris, confirment des altérations des cellules myéloïdes associées à une réponse inflammatoire exacerbée, qui se trouve précisément associée à des lésions oculaires :
A minima, l’équipe canadienne suggère que les changements épigénétiques liés à l’obésité pourraient favoriser cette affection oculaire.
Mais pas seulement : dans les maladies liées à l’âge, un grand nombre de facteurs modifiables peuvent être aggravés tout au long de la vie.
L’étude montre que :
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