Publié le 27/01/2023
La dyspnée aiguë est l’un ses symptômes cardinaux de l’embolie pulmonaire.
Ce diagnostic est d’ailleurs envisagé en priorité dans les cas où elle semble inexpliquée, a fortiori quand elle s’accompagne d’autres facteurs ou signes en sa faveur.
Une dyspnée d’effort un tant soit peu préoccupante d’apparition récente peut révéler une hypertension artérielle pulmonaire d’origine thrombo-embolique, mais quelle est la prévalence de l’embolie pulmonaire dans ce contexte ?
Rares sont les études à avoir abordé ce sujet qui relève pourtant de la pratique clinique courante, ce qui fait tout l’intérêt d’une étude de cohorte transversale du type cas-témoins, dont les résultats ont été publiés en ligne dans le Journal of Thrombosis and Haemostasis.
Elle a été réalisée au sein d’un service d’urgences et a inclus des patients de moins de 75 ans consultant pour une dyspnée d’effort marquée récente (< 1 mois).
La recherche d’une embolie pulmonaire a été systématique, indépendamment de la présence d’autres signes en faveur de ce diagnostic ou d’autres.
Le diagnostic d’embolie pulmonaire a été exclu lorsque la probabilité clinique en était faible et que le taux de D-dimères plasmatiques, ajusté en fonction de l’âge, se situait dans l’intervalle de normalité.
Dans tous les autres cas, un angioscanner pulmonaire a été réalisé afin d’aboutir à un diagnostic de certitude. Une analyse intermédiaire des données a été réalisée après l’inclusion de 400 patients.
Prévalence globale estimée à 32 % des cas dont 20 % n’ont rien d’autre qu’une dyspnée d’effort
Pour lire la suite 🡺 JIM.fr – Combien d’embolies pulmonaires sans autre signe qu’une dyspnée d’effort ?
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